Avec le temps, j’ai appris à me recentrer sur moi-même car je pense que mettre une bonne dose d’égoïsme dans sa vie peut aussi être bénéfique.
Je suis quelqu’un qui partage beaucoup avec les autres au quotidien, parfois un peu trop je pense. Cependant, il faut savoir aussi se préserver pour être plus heureux et serein au quotidien.
Voici 5 bonnes raisons de penser à soi avant tout autre chose :
#1 Etre moins parasité par les personnes toxiques
C’est ne pas chercher à plaire à tout le monde à tout prix. Nous sommes tous différents et nous ne pouvons pas tous nous entendre.
De même, il ne vaut mieux pas s’enliser dans une relation qui nous épuise, qui va pomper toute notre énergie.
Avant tout, il faut être à l’écoute de ses propres besoins et désirs tout en cherchant à apporter son soutien aux autres.
La question à se poser c’est : « qu’est-ce que cette relation m’apporte » ? La clé est de pouvoir en tirer un bénéfice social, émotionnel ou sentimental.
#2 Eviter le burn out
Etre égoïste au travail, c’est savoir défendre ses intérêts afin de favoriser votre épanouissement personnel et professionnel. Cela peut être le cas sur l’attribution de tâches, sur la gestion des congés, sur l’octroi d’une formation etc.
Ce n’est d’ailleurs pas forcément incompatible avec un travail d’équipe tel que l’on peut le valoriser en management.
Astuces : on n’hésite pas à se mettre en avant, à demander une augmentation quand c’est mérité et on arrête d’être la personne la plus corvéable du service (celle à qui on refile toujours plus de dossiers, les plus compliqués, les moins intéressants etc.).
#3 Aider les autres quand on a vraiment envie de le faire
Si on dépense du temps et de l’énergie pour les autres, c’est aussi pour se faire du bien à soi. Donc, on peut être fier de soi. Cependant, il ne faut pas le faire de manière contrainte, mais parce que l’on en a vraiment envie.
#4 Savoir s’écouter
Savoir s’écouter, c’est arrêter de se sacrifier systématiquement pour répondre aux besoins et aux envies des autres. On apprend à dire « non » et on exprime ses propres besoins. Il s’agit de protéger son espace personnel et même de le revendiquer.
Il est également important de communiquer avec les autres et d’échanger afin de faire part de ses attentes.
#5 Gagner en confiance
Je sais bien que l’on a l’habitude que ce que les autres pensent de nous prime sur le reste. Pourtant, il faut aussi savoir se concentrer sur nos qualités et nos envies.
De la même façon, il est essentiel d’apprendre à s’aimer : c’est tout un travail sur l’estime de soi mais qui est important pour la confiance qui est la clé de nos relations au quotidien.
10 commentaires
Entièrement d’accord avec toi ! Ton article résume bien mon état d’esprit en ce moment.
C’est la clé du bien-être !
Hello,
Je suis tout à fait d’accord avec ces 5 points.
J’ai dû « travailler » là dessus un petit moment. Au départ tu te dis « Oui mais, c’est pas très gentil. Oui mais ..etc ».
C’est un peu compliqué au départ. Puis à un moment tu franchis un cap, et tu te libères, tu avances dans ta vie. Et tu te rends compte que finalement « être égoïste » t’auras permis de garder autour de toi les bonnes choses, les bonnes personnes, et comme tu dis d' »être mois parasité par les personnes toxiques ». 😉
Coucou,
Alors moi, typiquement, c’est au boulot que je pense d’avantage à moi. Après plusieurs petits accrochage suit à des désaccords d’organisation ou de façon de faire, j’ai décidé de ne plus me donner à fond dans mon travail. Alors je fais mon boulot au mieux, mais je ne cherche plus à aider par tous les moyens ou donner mon avis etc pour améliorer certaines choses. Car à chaque fois qu’on s’expliquait » j’avais toujours tord ou ça n’allais pas » et je pense aussi que c’est fait que les choses proposées viennent d’une femme donc ça passe pas… Donc je ne me prends plus la tête, une fois passer la porte jeune pense plus à mon boulot et je profite de MA VIE !
Je suis même arrivée à un stade ou je ne souhaite plus avoir de responsabilités dans mon travail (et même si je devais en trouver un autre) car au final des que je parle ça ne va jamais (alors j’ai quand même 10 ans d’expérience dans mon métier, et quelques années d’expérience aussi dans un poste à responsabilité)
Le début d’année était très compliqué du coup, j’en arrivais même à en avoir la boule au ventre, envie de pleurer etc alors que ça m’est jamais arriver et que ce n’état pas non plus des situations de » fou » mais j’en étais arrivée là et heureusement j’en suis sortie et je vais bien mieux maintenant. 🙂
Je rejoints les idées que tu partages dans ton article. Je pense aussi qu’il faut aussi savoir écouter son corps et son esprit, autrement dit penser à soi. A trop vouloir bien faire pour les autres, on peut finir par s’épuiser soi-même.
Que de bons conseils que je vais suivre 🙂 Bon weekend !!!
J’ai eu une période durant laquelle j’essayais toujours de trop bien faire, et de satisfaire tout le monde. Au final j’étais toujours débordée, je courais tout le temps partout (et pourtant j’étais assez jeune). Mais en grandissant je me suis rendue compte que je n’étais du coup jamais satisfaite parce que je m’en demandais toujours plus, et je ne remplissais donc jamais mes objectifs.
Avec le temps, j’apprends à penser plus à moi, de façon plus égoïste. Grâce à ça, je savoure beaucoup plus les moments où j’accorde du temps aux autres, et eux aussi (parce qu’ils avaient tendance à penser que j’étais à leur disposition, et n’étaient donc jamais satisfaits, comme moi).
En plus, je suis beaucoup moins stressée, je mène à bien les projets que je souhaite mener, je m’accorde des pauses: tout va bien ahah
Je valide totalement !!! D’abord, être sereine, bien dans ma peau et avoir le temps de faire ce qui me plaît vraiment, plutôt que d’être prise dans des engagements qui me bouffe temps, énergie et patience (parce qu’il faut reconnaître que certaines personnes abusent particulièrement !)
Hello Emy,
Je suis d’accord avec toi, il faut aider les autres si ça nous fait plaisir et pas si on se sent contraint de le faire. De plus, il faut penser à soi pour éviter de sombrer. Pendant longtemps, je n’écoutais ni mon corps, ni ne pensait à moi et je l’ai vite regretté ! Aujourd’hui, je le fais un peu (mais pas trop non plus) et ça va un peu mieux. Par contre, j’ai toujours du mal à dire non (faut que je travaille là-dessus). Bonne continuation
Coucou! Je suis d’accord pour les personnes toxiques à enlever de son entourage, et depuis que je l’ai fait, je me sens beaucoup mieux.
Aider les autres , je le fais à petites doses et vraiment quand j’en ai envie, sinon ça m’épuise physiquement.
Trés bon mardi à toi ,