Vivez le quotidien d’une famille tahitienne drôle, attachante et haute en couleurs avec les Chroniques de Tahiti, une saga de trois romans de Célestine HITIURA VAITE paru aux Editions 10/18.
L’arbre à pain et Frangipanier – Chroniques de Tahiti
Chroniques de Tahiti – tome 1 L’arbre à pain
Chronique d’une famille polynésienne des quartiers populaires de Tahiti, L’Arbre à pain nous plonge dans le quotidien de Materena, mère de trois enfants et femme de ménage professionnelle, au franc-parler » local » et aux rêves simples. Dans ce premier volet de la trilogie, la succession des récits, authentiques et tendrement drôles, est cousue de fil blanc… celui de la robe de mariée de Materena qui rêve d’une bague au doigt et d’un certificat de mariage encadré au mur. Son tane, Pito, en mâle primaire, entre bière et copains, ne veut rien entendre et résiste. Au risque de se voir réclamer à tout moment de rentrer chez sa mère… Un roman truculent, délicieux de vérité et d’émotion, qui décrit l’art de vivre au fenua et l’amour à la tahitienne dans un style vif et plein d’humour.
Premier livre d’une trilogie racontant la vie d’une jeune femme tahitienne dans les années 70 pour ce premier volet et jusqu’à nos jours dans les deux autres (« Frangipanier » et « Tiaré »). J’ai beaucoup aimé ce roman plein d’humour. Les personnages sont vraiment attachants et la lecture est passionnante et drôle ! On en découvre beaucoup sur l’art de vivre à Tahiti. De plus, la langue tahitienne berce notre lecture, ce qui rend le récit encore plus authentique.
Chroniques de Tahiti – tome 2 L’arbre à pain
Deuxième tome d’une trilogie qui dépeint la vie dans les quartiers populaires à Tahiti qui nous fait retrouver son attachante communauté et les liens qui la font vivre : Materena, Pito et leurs enfants qui ont grandi ainsi que tous les membres de leur quartier, cousins, cousines et taties.
Toujours dans la fraîcheur et la gaieté qui traversent L’Arbre à pain, Leilani, la fille de Materena, y manifeste ses élans d’émancipation, pour elle comme pour sa mère, face aux pesanteurs de la société tahitienne. Abordée avec la drôlerie, la sensibilité et le style rythmé par les accents d’un parler vrai, cette réalité se laisse déguster dans un cocktail qui a fait le succès du roman précédent et n’a rien perdu de sa saveur.
Pour ceux qui souhaiteraient connaitre Tahiti au delà des clichés, voici un excellent ouvrage ! J’ai hâte de découvrir le 3ème tome.
Biographie de l’auteur
Célestine Hitiura Vaite, originaire de Tahiti, vit actuellement en Australie. Depuis le succès international de la trilogie – dont la version originale anglaise a été traduite et publiée dans dix-sept pays –, l’auteure pour qui » les histoires sont universelles ; comme les poèmes » continue d’œuvrer dans le domaine » libérateur » de l’écriture.
Enseignante, Célestine travaille particulièrement avec un public jeune du Pacifique (australien, français, polynésien ou aborigène) et a collaboré à plusieurs productions littéraires (pièce de théâtre, livres pour enfants). À la redécouverte de sa langue, elle s’est lancée dans une étude du premier Dictionnaire tahitien-anglais (1851) de John Davies.
1 commentaire
J’avais vu passer la couverture de Frangipanier mais je ne m’y étais pas plus intéressée que ça. Ton avis me donne envie de passer en librairie pour en découvrir plus !