Petif focus blogging aujourd’hui. Je partage avec vous les résultats de la toute dernière étude annuelle de Reech sur les créateurs de contenus, les réseaux sociaux et les « influenceurs ».
L’influence, les créateurs de contenus, les réseaux sociaux. Qu’en disent les Français ?
Cette étude a pour objectif de dresser un portrait fidèle du créateur de contenu français et de mieux comprendre ce qui le motive à collaborer avec les marques. Ses six dernières années ont permis de comprendre l’évolution du marketing d’influence en France. Cette année, Reech a souhaité recueillir le point de vue des Français.
Quel rapport entre les Français et les créateurs de contenu ?
En 2023, qui dit réseaux sociaux, dit influence et donc influenceurs, le plus souvent appelés créateurs de contenu. Mais, aux yeux des Français, qu’est-ce que réellement un créateur de contenu ?
66 % des Français disent bien maîtriser la notion de créateur de contenu. Rappel de l’étude précédente dans laquelle les créateurs de contenu étaient interrogés*, 2/3 des créateurs de contenu préfèrent être désignés par ce terme et non influenceurs, ce qui semble faire son chemin dans l’esprit des Français dans la mesure où 14% des sondés estiment qu’influenceur et créateur de contenu sont deux personnes distinctes.
Pour Guillaume Doki-Thonon, « Les créateurs de contenu partagent beaucoup de choses avec les internautes, ils livrent des conseils, des astuces, des points de vue détaillés et illustrés, ils créent des histoires, des images, ils sont dans la réalité de leur métier en demandant à être appelés ainsi.
Les « influenceurs » sont-ils « riches » ?
La rémunération des créateurs de contenu agite la sphère socio-économique des dernières années. Qui les rémunère ? Combien sont-ils payés ? Sont-ils tous millionnaires ? Beaucoup de questions gravitent autour du financement de leur activité mais l’étude révèle que le business model des créateurs de contenu est globalement maîtrisé par les consommateurs. Pour 76% des consommateurs interrogés, la rémunération des créateurs provient des partenariats avec des marques. Pour plus de la moitié néanmoins, 52% pour être précis, leur rémunération provient des plateformes or, la rémunération par les réseaux sociaux n’est significative que pour une très petite minorité des créateurs.
Il existe toutefois une surestimation des revenus des créateurs par les consommateurs. En effet, plus de 28 % des sondés pensent que la rémunération moyenne des influenceurs se situe entre 20 000 et 50 000 euros par an, hors, l’étude Reech 2021* révélait que 81 % d’entre eux gagnent moins de 5000 euros par an.
Quel est le poids de l’influence dans le quotidien des Français ?
Depuis plusieurs années, on observe une montée en puissance des réseaux sociaux et plus globalement du marché de l’influence, dit exponentiel. Qu’en est-il des consommateurs ? Comment les créateurs de contenu influencent-ils les consommateurs ?
En effet 1/3 des répondants déclare suivre des créateurs de contenu, ce chiffre varie selon la tranche d’âge, il double presque chez les 18-25 ans qui sont 63% à les suivre.
Si on demande aux Français ce qu’ils ressentent envers les créateurs de contenus, 61 % expriment la sympathie, 43 % la confiance, 41 % de l’admiration, 23 % de l’envie et 22 % expriment même de la proximité. On retrouve assez peu de sentiments négatifs tels que la jalousie (3%) ou la méfiance (6 %).
« Certains créateurs de contenus, comme Léna Situations et d’autres, génèrent beaucoup d’enthousiasme à chaque apparition. Les interactions que permettent les réseaux sociaux au quotidien créent un lien puissant, voire une forme de proximité entre les créateurs de contenu et leur communauté et, on l’observe, une confiance assez forte. », explique Guillaume Doki-Thonon.
Les créateurs de contenu issus de la télé-réalité ne sont pas ceux qui attirent le plus…
En adhérant aux créateurs de contenu, 51% des sondés indiquent chercher à s’informer, 57% cherchent à se divertir. Sur les plateformes sociales, les propositions de contenus divers et variés semblent infinies. Aujourd’hui, dans les transports, avant de dormir…l’action de « scroller » sur les différents réseaux sociaux est un phénomène présent dans notre société, et de fait, 47% des utilisateurs consomment ces réseaux pour s’occuper.
Parmi les utilisateurs qui suivent des créateurs de contenus, seuls 31% suivent des stars issues de la télé-réalité, contre 61% qui suivent des créateurs de contenu dont c’est le métier, 46 % des personnalités publiques (politiques, journalistes, acteurs, chanteurs, sportifs,…) et 44% des passionnés qui partagent leur hobby.
Partenariats publicitaires : un puissant levier de recommandation pour les marques
Depuis plusieurs semaines, le marché de l’influence a pris un tournant quant à la nécessité de réguler le secteur en France. Le gouvernement s’est emparé du sujet et les professionnels de l’influence, annonceurs et créateurs de contenu militent pour une influence plus éthique.
Les partenariats sont une réalité connue du business model des créateurs de contenu. Pour les consommateurs, cette pratique est acceptée si elle est annoncée. L’important est la transparence. Pour une très grande majorité, les utilisateurs sont conscients des partenariats à 80%.
Si 70 % des sondés rejettent la publicité déguisée, qui n’est donc pas annoncée de façon transparente, 54 % indiquent accepter la place que prennent les partenariats publicitaires chez les créateurs de contenu qu’ils suivent.
Dans le secteur de l’influence, les partenariats sont un levier de vente et d’image. Mais qu’apportent-ils aux consommateurs ?
Pour le consommateur, les campagnes d’influence peuvent servir de recommandation. Grâce à cela, 77% des utilisateurs ont pu être amenés à apprécier une marque ou à en parler autour d’eux ,faisant de l’influence un point de départ pour le bouche-à-oreille. Au moment d’acheter un produit, 24 % des Français indiquent faire confiance aux avis des créateurs de contenu qu’ils suivent.
Les codes promo, jeux concours et placements de produit sont les 3 types de partenariats préférés des consommateurs, ils peuvent y gagner. Le premier domaine d’influence des créateurs de contenus est la consommation de produits, néanmoins la surconsommation est un frein pour les consommateurs dont 51% déclarent pouvoir ne plus suivre un créateur pour cette raison.
Dans les combats à mener pour une influence plus responsable en France, pour les répondants, les arnaques représentent la première chose à régler dans la régulation de l’influence pour 68% des sondés. Et pour 51%, la régulation de l’influence doit permettre de stopper les représentations idéales des corps sur les réseaux sociaux.
… L’influence, quel avenir ?
Aujourd’hui, face à cette évolution et l’impact que représente l’influence sur les consommateurs, on s’intéresse à un cadre législatif. L’influence est très médiatisée, via notamment certains créateurs de contenu mais des précautions sont indispensables, puisque l’influence et les créateurs de contenu sont en prise directe avec les consommateurs, et en majorité avec des consommateurs plutôt jeunes.
L’avenir de l’influence marketing est certain et le secteur a désormais toutes les cartes en mains pour évoluer de façon plus éthique et responsable. » conclut Guillaume Doki-Thonon.
J’espère que vous en saurez plus sur le monde de l’influence grâce à cette étude, n’hésitez pas à me donner votre avis sur ce sujet.
1 commentaire
Super article ! très interessant à lire !