J’aurais pu intituler cet article « comment survivre dans les transports en commun ? ». Mais cela reviendrait à dire la même chose. Alors, j’ai opté pour un petit guide de survie dans les transports en commun. Vous voyez je préfère rester positive.
Dans cet article, je ne vais pas entrer en considération du POUR ou CONTRE la réforme des retraites, ce n’est pas le sujet (et chacun c’est déjà fait un avis je pense).
Les transports en commun sont devenus une telle jungle où la moindre confrontation peut tourner à des insultes, ces incivilités que j’appelle de la « violence gratuite ».
Je n’ai pas de solution miracle pour survivre aux transports en commun mis à part de ne plus les prendre et de préférer le vélo, la trottinette, les deux-roues ou encore d’adopter la marche.
Pour moi, la voiture est une non-solution car elle créé de la pollution.
Cela fait tout juste une semaine que la grève des transports a commencé et tous les jours comme les usagers des transports en commun, j’en subis les conséquences. J’ai comme qui dirait l’impression d’être « prise en otage » !
En temps normal, je mets 1h à 1h10 pour me rendre sur mon lieu de travail. Comme beaucoup de franciliens, je suis obligée de me lever beaucoup plus tôt à cause de la grève pour éviter la foule et les retards. Je suis clairement fatiguée par ces trajets à rallonge et beaucoup moins patiente et concentrée que d’habitude.
Les conséquences de la grève
Des millions d’euros de perte pour les entreprises.
Des milliers d’usagers furieux d’attendre sur le quai et une perte de patience et surtout de confiance des usagers à l’égard des transports en commun.
Une affluence monstre, des gens serrés dans les rames, qui s’énervent, en retard au travail …
Des étudiants stressés pour leurs partiels. Des travailleurs qui s’ils le peuvent ont obtenu un télétravail, pour les autres une obligation de s’adapter ou de ne pas être payé (ou même licencié).
Voici mon kit de survie dans les transports :
Je vous propose cependant quelques solutions pour voyager plus confortablement :
- Toujours voyager avec de l’eau, du gel hydroalcoolique et des mouchoirs.
- Essayer de repérer les horaires qui sont les plus agréables pour votre voyage (moins de voyageurs sur la ligne). Par exemple, je prends mon train à 7h20.
- Voyager avec un roman ou un magazine, une liseuse etc.
- Voyager en écoutant de la musique.
- Attendez le train suivant plutôt que de voyager dans un train bondé.
- Ne pas trop fixer les gens dans les yeux (certains n’aiment pas cela).
- Laissez descendre les gens avant de monter dans la rame.
- Évitez de jouer des coudes et attendez votre tour.
- Toujours prévoir un itinéraire bis.
- Ne parler pas trop fort au téléphone ou sortir de la rame pour téléphoner.
- Ne prenez pas deux sièges (l’un pour vous, l’autre pour votre sac).
Restez positif, gardez le sourire : la grève finit toujours par s’arrêter et c’est bientôt les fêtes 🙂
3 commentaires
J’ai la chance de pouvoir aller en cours à pied, et de ne jamais prendre les transports en commun, mais je pense que tes conseils pourront être très utiles, surtout aux Parisiens ! Par contre, la SNCF a annulé plusieurs de mes trajets qui devaient me permettre de rentrer chez moi, et je dois avouer que je suis fatiguée. Je ne rentre jamais chez mes parents, et tout ça est source de stress. En plus, je n’ai pas énormément d’argent et je prévois toujours mes trajets longtemps à l’avance pour les payer le moins cher possible. Mais aujourd’hui je dois racheter des billets de bus par exemple, qui coûtent quatre fois le prix de mon billet initial (et vont me faire vivre un trajet interminable). Je pense que tout le monde est épuisé et sur les nerfs, et je me sentirais mieux quand je serais en vacances, et bien rentrée chez moi ahah.
Des bisous
J’avoue ne pas être touchée vu que je vis à la campagne , donc la voiture est mon outil numéro 1 de travail. Mais je te plains ainsi que les milliers de personnes qui sont impactées par ces grèves, cela doit être une galère monstre. J’espère pour vous qu’elle va vite cesser.
Je ne suis pas francilienne, donc je ne vis pas cela tous les jours, mais mon train passait par Paris et a été annulé (comme le train du retour, d’ailleurs) donc j’ai pris un blablacar. Ce qui n’était pas plus mal, au final, car au moins c’est convivial !